Le Pont Fortifié de Balandras

Le pont Valentré (également appelé pont de Balandras) se situe en France proche de Cahors. D’une longueur de 172 mètres, le pont Valentré possède huit arches, retombant sur des piles pourvues d’un avant-bec. Il possède trois tours, dont seules les deux placées sur les rives étaient fortifiées de mâchicoulis et d’archères. Chaque extrémité était à l’origine protégée par un châtelet, ces éléments ayant presque disparu de nos jours. La construction s’est achevée en 1307 Je me suis inspiré de nombreuses photos que l’on trouve sur le net, et je me suis rendu sur place également pour y observer tous les détails.

 

Mon fils 

Ma fille!

et ma Femme!!

POUR L’ANECDOTE : LA LÉGENDE DU DIABLE DU PONT VALENTRÉ 

On raconte que l’architecte ne pouvant venir à bout de son œuvre, eut recours à Satan et fit un pacte avec lui. Satan s’engageait à l’aider par tous les moyens et à lui obéir ponctuellement, quelque ordre qu’il put recevoir. Le travail fini, l’âme de l’architecte en devait être le prix. Mais si le démon, pour une cause quelconque, refusait de continuer son assistance jusqu’au bout, il perdrait tous ses droits sur le prix en question ; la besogne marcha vite avec une tel manœuvre.

 

Quand le pont fut presque fini : – se dit en lui-même l’architecte, voici le moment de songer à notre âme, afin que nous n’ayons pas fait un sot marché. Et il porta un crible à son formidable associé : – Ami, lui dit-il, je t’ai trouvé docile jusqu’ici, et tu sais que tu dois l’être jusqu’au bout ; prends ce crible (sorte de seau percé), laisse-le tel qu’il est et l’emploie à puiser de l’eau que tu porteras aux maçons pour délayer la chaux. Le diable se mordit les lèvres de dépit ; il tenta pourtant l’expérience, elle échoua vingt fois. Jamais crible n’a gardé l’eau. Confus, le diable vint avouer sa défaite, mais jura de se venger. A quelque temps de là en effet, lorsque les maçons eurent presque achevé de construire la tour du milieu, ils en trouvèrent l’angle supérieur nord-ouest abattu et il leur fut impossible d’achever cette tour car la pierre tomba à plusieurs reprises au sol…

 L’architecte chargé de la restauration, Paul Gout, fait immortaliser cette légende par une pierre sculptée représentant le diable tentant d’arracher la pierre du pont mais n’y parvenant pas, ses doigts étant coincés dans les joints de la pierre.

 

Afin que le pont ait des proportions convenables il est important de réaliser des plans respectant des proportions entre la hauteur, la largeur et la longueur. S’agissant d’une œuvre existante dont les plans ont déjà été conçus, je n’ai plus qu’à les reprendre, et tout en respectant les échelles à les mettre aux bonnes proportions en cm : 3 m de long sur 60cm de haut.

 

Pour des raisons pratiques, je décide de construire la maquette en trois parties et pour donner un sentiment de perspective la largeur et la hauteur diminuera au fur et à mesure que l’on se trouve à l’arrière.

J’achète des panneaux en bois agglomérés d’1cmd’épaisseur.

 Je les assemble avec des clous et de la colle à bois selon les plans, il va constituer le squelette de la maquette.je fais également des trous pour les fenêtres sans être trop précis pour le moment. Je découpe les planches avec une scie circulaire munie d’une longue règle,pour les arches  et les découpes un peu particulières j’utilise une simple scie sauteuse.

Enfin les trous en cercle au centre du bois sont découpés à la scie cloche.

J’assemble mes trois parties et je les dispose en long sur ma terrasse. La disposition réelle ne me convient pas, je la trouve trop linéaire, je décide de tailler en biais les deux parties de derrière afin de lui donner une forme incurvée et je découpe à la ligne noire pour que cela s’imbrique parfaitement.

Tracé des volets sur la tour n°2, la règle est une représentation de la Tapisserie de Bayeux. Chef d’oeuvre médiéval retraçant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le conquérant en 1066 (Rien à voir avec notre pont mais à voir absolument).

3m de long!!!

Les premières couleurs sont posées à la bombe glycérine, avant le travail de détail à l’acrylique.